*Afrique Direct* : Affaire hôtel Ariana: le camp Gbongli Eklu voit le bout du tunnel
Affaire hôtel Ariana: le camp Gbongli Eklu voit le bout du tunnel
Tout tend vers la fin et de la plus belle des manières pour le camp Gbongli Eklu dans le litige du bail commercial (Hôtel Ariana, bien en cause) qui oppose le Sieur GBONGLI Eklu à l’honorable Kadévi Koudoagbo. L’affaire hôtel Ariana connaitra en effet son verdict final mercredi 7 avril 2021. Le tribunal du commerce de Lomé en charge du dossier va prononcer la sentence finale qui va mettre un terme à cette affaire.
Durant tout le processus, l’honorable KOUDOAGBO Kadévi a saupoudré une dissidence Ostentatoire pensant envoyer balader la cour et son bailleur. Une démarche puérile qui ne donnera rien enfin de compte, puisqu’en face le Sieur GBONGLI Eklu victime de la mauvaise foi de son locataire a réussi à apporter de ‘’solides’’ preuves qui lui donneront assurément raison ce mercredi 7 avril.
Lors de l’audience du 24 février 2021, Me BISSARI et son client demandaient au juge de condamner le Sieur KOUDOAGBO Kadévi à payer la somme de quatre-vingt-trois millions deux cent huit mille cinq cent quatre-vingt-dix (83.208.590) f CFA sous astreinte de six millions (6.000.000) f CFA par jour de retard à compter du prononcé du jugement à intervenir
Un argument de droit que la défense avait balayé du revers de la main. « Les loyers tels que réclamés par le demandeur ne sont pas objectifs » a répliqué Me ALONYO, avocat du député, et exige même du camp adverse plus de transparence.
Dans son réquisitoire du mercredi 10 Mars, Me BISSARI précise que, dans ses écritures en réplique en date du 15 Février 2021, Monsieur GBONGLI a été on ne peut plus clair et pièces à l’appui.
« C’est suite à cette réplique que le Sieur KOUDOAGBO dans une dernière tentative désespérée produit comme pièce unique un document intitulé » bail commercial » qui n’est signé par aucun des co-contractants ni enregistré au service compétant. II s’agit d’un document dépourvu ainsi qu’il apparait de toute force juridique exécutoire qui d’ailleurs ne peut qu’être écarté des débats, faute de validité », a glosé Me Bissari
Et de poursuivre que, dans l’hypothèse où ledit bail devait être déclaré recevable, il convient de noter que les loyers impayés courent à compter de janvier 2017 et découlent du « complément au contrat de bail commercial existant entre Monsieur GBONGLI et l’hôtel ARIANA » fait à Lomé le 31 Mars 2015 entre les deux parties et rédigé au manuscrit par le Sieur KOUDOAGBO lui-même; Il en résulte que le bail initial a subi des révisions et ne saurait être déterminant au débat.
Par ailleurs, le financement d’un montant de vingt-neuf millions six cent milles (29.600.000) franc CFA dont fait état le Sieur KOUDOAGBO n’est nullement prouvé par la moindre pièce.
« Il s’agit d’une affirmation gratuite qui ne repose sur aucune preuve et les dates de versement n’ont aucun rapport avec les arriérés de loyer qui courent depuis Janvier 2017: On aurait pu comprendre s’il s’agissait de garantie à la signature du contrat de bail deductible a la fin du bail », avait argué Me BISSARI.
Toujours sur le défensif et contraints à se camper dans une stratégie dissuasive, Me ALONYO, et son client demandent au bailleur le Sieur GBONGLI Eklu la preuve des arriérés impayés.
« En tout état de cause, le concluant fait valoir qu’en la matière lorsque le bailleur reclame des loyers au preneur, il appartient a ce dernier d’apporter la preuve du payement s’il s’en était deja acquit…Lire la suite sur Afrique Direct